Hommages

Des artistes qui ont compté  pour Estampadura …

Brigitte LE CAISNE (1939-2024)

Née à Paris, Brigitte est la seule fille d’une fratrie de cinq. D’une grande indépendance, elle prend vite son chemin personnel et, si l’on en croit la légende familiale, elle est plutôt rebelle, rétive aux usages et convenances.

Toujours passionnée par ses recherches plastiques, elle a au fil du temps adouci son regard et apaisé ses révoltes.

Elle a été professeur d’arts plastique à l’École alsacienne de 1962 à 2000 et à l’Académie Nicolas Poussin de 1986 à 1988.

Elle a illustré d’eaux-fortes les livres de nombreux poètes.

« Le Travail de Nuit » (Brigitte Le Caisne)

 

Une plume chargée d’encre s’aventure

Sur toute la surface d’un papier Amoureux

Du faire

Elle gambade, tricote, tisse une accumulation

De graphismes courts, spontanée, incisifs, rapides

La nuit est calme

Une lumière douce baigne le travail

M’évade

Le temps n’existe plus.

Inlassablement, j’entrelace des signes,

des heures, des nuits

J’éprouve un étonnant ressenti du faire

Au bout des doigts,

Chantonne !

Des écritures fragmentées, diversifiées

Couvrent progressivement la surface de la feuille.

Dans ce maillage, dense, serré,

Apparitions de « bulles d’air »

Trouées de respiration

Dans l’Inattendu et l’Etonnement

Le travail graphique prend sens

Je m’arrête !

Brigitte LE CAISNE

monotype et collage, 2007

Gérard BANCAL (1945-2020)

 

Après avoir terminé ses études à l’Ecole des Beaux-arts de Toulouse, Gérard Bancal, a su exprimer par ses dessins et ses gravures, sa passion pour les montagnes ariégeoises et pour l’environnement rural dans lequel il a toujours vécu.

Dans son atelier, il a retracé les réalités de son milieu, et recherché inlassablement la perfection graphique et technique d’une eau forte, d’une aquatinte, d’un dessin. Il a su communiquer sa passion des gris, des noirs subtils,des ombres et des lumières.

Il a soigné le détail pour dire l’essentiel.

Gérard laisse une œuvre dense, riche, de grande qualité.

GerardBancal_portrait

« Inclusions N°II »

36,5×20,5 cm eau forte, aquatinte

« Confrontations techniques »,

49.5 cm X 19.6 cm Gravure : techniques mixtes (eau-forte, aquatinte, berceau)

« Paysage au fourgon Peugeot »

30×15 cm  eau forte, aquatinte 3 couleurs, 30 tirages

Guy DUCAU (1942-2017)

C’était un plasticien habité par les recherches entre les couleurs les lignes et les formes, menées avec son épouse Madeleine

Tout d’abord étudiant aux Beaux-arts de Toulouse, puis professeur pendant 33 ans, Il a présenté son travail personnel dans les galeries et salons tel le salon des réalités nouvelles à Paris.

Un peu plus tard il s’est passionné, toujours avec la même exigence, par les techniques de l’estampe. Ses sérigraphies sont pures, équilibrées, et ses xylographies sont proches de la calligraphie.

GuyDucau portrait
« Créer, pour moi, c’est manipuler des éléments plastiques, hors de toute dimension psychologique et expressive consciente. Je m’intéresse à l’élaboration des formes, à la composition et à la qualité des couleurs, trois paramètres pour jouer, doser, combiner. Je fais des choix qui déterminent divers axes de travail. L’abstraction est mon parti »

« Ligne de fracture _dérive » (2013)
Acrylique (70 × 53 cm)
Poudre de marbre sur papier Arches

« LAB-S I »

sérigraphie

« Faille », aquarelle, 72x58cm, 2007, 3/5

« Coeur Bleu », relief polychrome, 34x30x6 cm

oeuvre de Madeleine