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Le livre de Claudie Beyssen « Impressions du Sud – Artistes graveurs d’Estampadura » , (Impressions du Sud – Claudie Beyssen) est en vente au prix de 15 euros.

Catalogues des Triennales 
Triennale 2013 : 10 €

Triennale 2016 : 10 €

Triennale 2019 : 15 €

Les frais de port sont en sus.

Portfolios d’estampes originales des artistes d’Estampadura

Estampadura #1, série n°1, Artistes : Malbreil, Bancal, Pourny, Senadin, Lemant, Subra

300€ les six estampes, frais de port en sus.

Estampadura #1, série n°2 , Artistes : Ferrie, Lacan, Perier Cazenave, Minard, Poirot, Hopker

300€ les six estampes, frais de port en sus.

Estampadura #1, série n°3, Artistes : Farreny, Vigneau, Muron, Le Caisne, Cabezos

250€ les cinq estampes, frais de port en sus.

Estampadura #1, série n°4, Artistes : Navarro, Polasek, Chabbert, Clemente, Giulioli

250€ les cinq estampes, frais de port en sus.

Estampadura #2, 2011, Artistes : Malbreil, Bancal, Castex, Ferrié.

250€ les cinq estampes, frais de port en sus.

Estampadura #1, 2012, Artistes : Malbreil, Castex, Polasek, Chabbert.

200€ les quatre estampes, frais de port en sus.

Techniques de la gravure

Qu’est-ce qu’une estampe?

Une estampe est le résultat d’une impression, à partir d’une matrice gravée ou dessinée. Cette matrice peut-être : planche de bois, plaque de métal, matière synthétique, plaque de linoléum, bloc de pierre, carton, tamis, écran ….

La réalisation d’une estampe s’effectue en deux étapes : la création de la matrice par l’artiste et l’impression par l’artiste ou un imprimeur d’art.

Les Procédés :

Procédé en relief : Collographie

Procédé en relief : Gaufrage et estampage

Procédé en relief : Gravure sur bois ou xylographie

Procédé en relief : Linogravure

Procédé en creux : Pointe sèche

Procédé en creux : Burin

Procédé à plat : Estampe numérique

Procédé à plat : Lithographie

Procédé à plat : Sérigraphie

Procédé à plat : Pochoir

Procédé à plat : Monotype

Procédé en relief : Bois perdu

Procédé en creux : Aquatinte

Procédé en creux : Eau-forte

Procédé en creux : Manière noire

Procédé en relief : Collographie

Elle est constituée d’un ensemble de points, lignes, formes, textures créés en relief sur un carton à l’aide de colle, ou sur une plaque à l’aide de carborundum, résine … Cette surface en relief et en creux retient l’encre de manière sélective lors d’un encrage à froid.

Procédé en relief : Gaufrage et estampage

Procédé d’impression dont le principe est de provoquer sur le papier des reliefs ou des creux accentués. Des tailles très profondes et même des trous sont réalisées dans la plaque par un burin, ou un poinçon ou grâce à un mordant. Certains artistes peuvent sur la plaque disposer de fins objets, ou dessiner avec de la colle vinylique des motifs.

Procédé en relief : Gravure sur bois ou xylographie

La gravure sur bois dite gravure en taille d’épargne, est un procédé d’impression en relief. La surface imprimante est formée par le bois épargné. Les blancs du dessin sont champlevés à la gouge ou au canif.

On distingue :

– La gravure sur bois de fil : la planche est coupée dans le sens des fibres de bois.

– La gravure sur bois de bout – la planche est coupée perpendiculairement aux fibres.

Pour une gravure en couleurs, il faut une planche par couleur.

Certains artistes utilisent également la taille en creux et la taille d’épargne.
Il existe aussi la gravure en bois perdu, l’artiste utilise une seule0 plaque, il retravaille sa plaque de bois entre chaque passage de couleur. Il supprime dans la plaque la partie qui vient d’être imprimée, il faut donc qu’il détermine à l’avance le nombre de tirages. Une fois le tirage terminé, la plaque n’est pas réutilisable puisqu’elle ne conserve que le dernier tracé.

Procédé en relief : Linogravure

La linogravure est une impression dérivée de la gravure sur bois. Le linoléum est une matériau de revêtement composé de poudre de liège, d’huile de lin, de gomme et de résine, le tout comprimé sur une toile de jute. On le trouve en épaisseur variable, il peut-être monté sur une plaque de bois. Le lino se travaille avec des gouges amovibles et interchangeables en V, en U large ou étroit, qui se fichent dans un manche en forme de poire. On peut aussi utiliser, des canifs, ciseaux, … On imprime avec une presse à bois ou manuellement à la cuillère, au brunissoir, au frotton…. L’impression en couleurs peut se faire en une ou plusieurs étapes.

Procédé en creux : Pointe sèche

La pointe sèche est une technique simple, permettant une expression spontanée proche du dessin. Pour la pointe sèche l’artiste utilise une aiguille d’acier avec laquelle il dessine directement sur la plaque de métal ou de matière plastique. La profondeur du trait dépendra de la pression et de la finesse de la pointe. Le métal n’est pas arraché, mais poussé par la pointe il remonte en barbe. Les barbes de la taille sont généralement conservées et sont un élément typique de la pointe sèche, mais ne permettent pas étant donné leur fragilité des tirages importants.

Procédé en creux : Burin

C’est le nom de l’outil que le graveur pousse dans la plaque polie de cuivre ou d’acier. Il est constitué d’une tige de section carrée ou rectangulaire taillée à 45°. La tige est fixée dans un manche en bois en forme de champignon. Du bon affûtage des burins dépendra en partie, de la réussite de la gravure. Les tailles qui représentent les traits du dessin peuvent être d’une grande finesse comme d’une bonne profondeur. Le déplacement du burin soulève un copeau de métal spiralé, tandis que sur les bords de la taille apparaissent des crêtes surélevées et aigues. Ces crêtes appelées « barbes » sont le plus souvent éliminées avec un grattoir ou un ébarboir.

Procédé à plat : Estampe numérique

Les artistes contemporains s’intéressent de plus en plus aux nouvelles technologies de l’image et exploitent les nouveaux procédés en les détournant de leur vocation première. Copigraphie, Offest d’art et estampe numérique doivent répondre aux mêmes critères que les autres procédés de l’estampe : –  La création originale –  La matrice ou bitmap pour l’estampe numérique –  Les procédés et machines connus –  L’identification des épreuves L’estampe numérique est une technique récente, les progrès qui seront réalisés vont être considérables tant du point de vue de la production, de l’impression et de la conservation des images.

Procédé à plat : Lithographie

La surface imprimante qui reçoit le dessin est une pierre calcaire d’un grain fin Cette pierre est préalablement grainée, poncée, puis lavée et séchée. Le dessin est fait directement sur la pierre soit au crayon soit à l’encre lithographique. Leur composition est à base de gras additionné de noir. Une solution de gomme arabique et d’acide nitrique est ensuite passée sur le dessin. Elle a pour but de fixer le dessin gras et d’ouvrir les pores de la pierre aux endroits vierges les rendant plus avides d’eau. Après séchage, on enlève à l’essence de térébenthine l’encre et le crayon du dessin, on lave à l’eau claire. La pierre est apte à recevoir l’encre d’impression. On passe à la main, sur la pierre encore humide, un rouleau encré. Les parties grasses acceptent l’encre, les parties humides la refusent. La feuille de papier est posée sur la pierre encrée, la pierre et la feuille passe dans la presse. L’épreuve une fois décollée est mise à sécher.

Procédé à plat : Sérigraphie

La sérigraphie est un procédé d’impression à plat dérivé du pochoir. Un tissu (soie, nylon, polyester) est tendu sur un cadre de bois ou de métal. Une partie de ce tissu est obturée à l’aide d’un bouche-pores ou d’un film de façon à ne laisser libre que les surfaces correspondant au dessin à imprimer. L’écran ainsi préparé est appliqué sur le papier à imprimer. L’encre est versée en haut de l’écran ; à l’aide d’une lame en caoutchouc appelée raclette, on fait passer l’encre à travers les parties non obturées de l’écran pour réaliser sur le papier l’impression de l’une des couleurs. Il est nécessaire qu’il y ait autant de cadres que de couleurs prévues.

Procédé à plat : Pochoir

Dans le pochoir, la couleur est imprimée sur le papier (à l’aide d’un pochon) à travers la découpe faite dans le carton huilée ou dans la tôle ou dans le plexi. Il faut un pochoir par couleur.

Procédé à plat : Monotype

Ce n’est pas un moyen de reproduction multiple.

La technique traditionnelle consiste à dessiner à l’encre un motif sur un support rigide (plaque de métal, matière plastique dure …).

On dépose une feuille sur la plaque, on exerce une pression à la main ou à la presse, la feuille est imprimée, il ne reste plus rien sur la plaque.

D’autres méthodes sont possibles, gratter la plaque déjà recouverte d’encre, placer des caches ou divers matériaux, rajouter du carborundum…

Le monotype offre une grande richesse d’impression due à sa spontanéité et son apparente facilité de réalisation.

Procédé en relief : Bois perdu

La technique sur bois perdu est l’impression de gravures en plusieurs couleurs. Ce qui la différencie de la gravure sur bois classique, c’est qu’il faut déterminer à l’avance le nombre de tirages. En effet l’artiste retravaille sa plaque de bois entre chaque passage de couleurs. Il supprime dans la plaque la partie qui vient d’être imprimée. Il faut donc qu’il imprime toutes les feuilles de papier du tirage à chaque couleur. La dernière impression correspond au dessin en noir. Une fois tout le tirage imprimé il ne peut réutiliser la plaque.

Procédé en creux : Aquatinte

Elle se caractérise à l’impression par des valeurs semblables à ceux du lavis. Avant de plonger la plaque de métal dans l’acide, on recouvre certaines parties de grains plus ou moins fins de résine ou de bitume que l’on fait adhérer au métal en chauffant la plaque. On obtient ainsi une sorte de vernis troué, l’acide mordra aux endroits où il n’y a pas de résine. D’autres techniques d’aquatinte utilisent une matière avide d’eau (sucre, sel, sable…) que l’on saupoudre partiellement sur un vernis frais. La plaque est ensuite trempée dans l’eau, qui fait sauter le vernis aux endroits saupoudrés. Pour obtenir d’autres dégradés on recouvre de vernis certaines parties du dessin, avant de tremper à nouveau la plaque dans l’acide. Cette opération peut-être renouvelée plusieurs fois.

Procédé à plat : Monotype

Ce n’est pas un moyen de reproduction multiple. La technique traditionnelle consiste à dessiner à l’encre un motif sur un support rigide (plaque de métal, matière plastique dure …). On dépose une feuille sur la plaque, on exerce une pression à la main ou à la presse, la feuille est imprimée, il ne reste plus rien sur la plaque. D’autres méthodes sont possibles, gratter la plaque déjà recouverte d’encre, placer des caches ou divers matériaux, rajouter du carborundum… Le monotype offre une grande richesse d’impression due à sa spontanéité et son apparente facilité de réalisation.

Procédé en creux : Eau forte

La plaque de métal poli (zinc, cuivre ou acier) est recouverte de verni. Lorsque le verni est sec et dur, le graveur à l’aide d’une pointe d’acier, grave son dessin en attaquant la couche de vernis de façon à découvrir le métal. Les pointes d’acier sont de différentes épaisseurs. Elles permettent d’obtenir selon aussi l’affûtage et la pression de la main, un trait plus ou moins large. Le dessin terminé, la plaque est immergée dans un bain d’acide pendant une durée variable selon la profondeur de la taille souhaitée. Les deux acides les plus utilisés sont le nitrique et le perchlorure de fer. Chaque acide a une morsure différente. A la fin de l’immersion la plaque est rincée à l’eau courante. Séchée, elle est débarrassée du vernis qui la recouvre puis dégraissée. La plaque est prête pour recevoir l’encre.

Procédé en creux : Manière noire

La manière noire appelée également mezzotinte A l’aide d’un « berceau » sorte de large ciseau d’acier arrondi, taillé en biseau et denté, on graine d’abord la plaque de métal en tous sens. On « balance » l’outil comme un berceau d’enfant, ce qui produit de minuscules pointillés très serrés sur toute la surface de la plaque. L’artiste reporte son dessin sur la plaque ainsi préparée. Avec un grattoir ou brunissoir, on fait disparaître le grain, sur les endroits voulus en grattant et lissant pour retrouver une surface plus ou moins polie afin d’obtenir à l’impression la gamme des gris et des blancs. Cet ensemble de procédés représente un travail très long et minutieux, mais permet de grandes délicatesses de valeur.